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Bonjour Salomé, pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre activité ?

Je suis photographe free-lance sous le régime d’auto-entrepreneur. Je pratique la photographie depuis longtemps, mais j’ai lancé officiellement mon entreprise il y a un an et demi.

Je me spécialise principalement dans le portrait, une passion qui guide la majorité de mes projets. Vous pouvez découvrir mon travail sur mon site internet : salomebilheran.fr, où je présente mes créations et collaborations.

Où diffusez-vous principalement vos photos ?

J’utilise principalement mon site internet, que j’ai mis en ligne en décembre dernier, comme vitrine pour mon travail. Cependant, je suis également très active sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook, qui sont des canaux importants de mon audience. Le bouche-à-oreille reste aussi un excellent moyen pour me faire connaitre.

Avez-vous une idée du nombre de photos que vous postez chaque mois ?

Cela varie selon les périodes. En été ou pendant les vacances d’hiver, j’ai des pics d’activité où je peux poster tous les trois jours. Mon rythme de publication dépend aussi de mon emploi du temps, car je suis étudiante en parallèle. Quand je suis à Paris pour mes études, je ne prends pas systématiquement de commandes, ce qui affecte la fréquence de mes publications.

Quel type de photos proposez vous à vos clients ?

Je me spécialise dans le portrait, c’est ce qui me passionne. J’aime me considérer comme une photographe portraitiste, même si je n’ai pas encore le statut officiel. Mon travail se concentre sur la capture de visages et des personnes, ce qui soulève souvent la question du droit à l’image. Pour me protéger, je fais signer des autorisations de publication à mes modèles.

Avez-vous mis en place des protections contre le vol de propriété intellectuelle?

Honnêtement, pas vraiment. J’utilise Photoshop pour éditer mes photos et parfois Firefly (IA générative), et le cas échéant je le précise. J’essaie d’apposer mon logo, mais parfois j’oublie. Cela dit, je trouve que les logos peuvent parfois dénaturer l’image. Je précise aussi dans les descriptions que mes photos ne sont pas libres de droits, mais cela n’empêche pas certaines personnes de les utiliser sans autorisation.

Avez-vous déjà été victime de vols de propriété intellectuelle ?

Pas de vol à proprement parler, mais il m’est arrivé que des gens republient mes photos sans me mentionner. Cela peut être frustrant, mais je n’ai jamais rencontré de cas où quelqu’un s’appropriait directement mon travail en y apposant son nom. Ce problème touche beaucoup de professionnels : nos photos sont souvent repostées sans aucune identification, comme si nos photos n’appartenaient à personne.

Pourquoi n’avez-vous pas encore mis en place une protection contre ces vols ?

Pour être honnête, je ne me suis jamais vraiment renseignée sur le sujet. Je pense que j’ai négligé cet aspect, croyant que cela ne m’arriverait pas. Pourtant, c’est arrivé une fois qu’une de mes photos soit publiée dans un journal, mais un autre photographe a été crédité par erreur. Je ne sais pas si c’était un vol ou un simple quiproquo, mais je n’ai pas été mentionnée.

Avez-vous entendu parler de vols de propriété intellectuelle dans le domaine de la photographie ?

Oui, récemment j’ai entendu parler d’un procès pour plagiat entre deux photographes. Il s’agissait de photos très similaires, et le tribunal devait déterminer s’il s’agissait de plagiat ou non. Il y a aussi des cas où des photographes qui utilisent des œuvres d’autres artistes dans leur portfolio pour attirer des modèles, ce qui pose d’autres problèmes.

Ressentez vous une menace de l’intelligence artificielle dans votre travail ?

Oui et non. Travaillant principalement avec des particuliers pour des portraits, je ne pense pas que l’IA soit une menace directe pour mon activité. Les gens continuent de venir en studio pour l’expérience humaine que je leur offre. Cependant, l’IA m’aide beaucoup en accélérant certaines étapes de retouche. Je suis consciente, en revanche, que cela peut éventuellement poser un problème pour les photographes travaillant pour des marques.

Faites vous confiance aux solutions technologiques pour protéger vos œuvres?

Oui, globalement. Je n’ai pas encore pris le temps de me pencher sur la question, mais je pense que c’est important de protéger ses créations, surtout avec le nombre croissant de détournements. Une solution comme celle que vous proposez, CERTIPHY.IO, pourrait être intéressante pour moi.

Pensez-vous que l’expérience ou l’âge peuvent jouer dans la prise de conscience des risques liés à la propriété intellectuelle ?

Oui, absolument. Lorsque l’on débute, on poste souvent ses photos sans vraiment penser aux risques. Mais en devenant professionnel, il est essentiel d’adopter une approche plus réfléchie et de prendre au sérieux la protection de ses créations. Certiphy.io pourrait être un outil précieux pour accompagner ma démarche de professionnalisation.

Pensez-vous que les créateurs deviennent plus prudents après avoir été victimes de vols ?

Oui, bien sûr. Tant que cela ne nous arrive pas, on se dit que ça n’arrive qu’aux autres. Mais dès que cela nous touche, on réalise qu’on est tout autant concerné. Il est donc important de protéger nos œuvres.

 

Merci beaucoup, Salomé, pour cet échange.

La certification et l’authentification sont des outils qui peuvent véritablement accompagner votre démarche de professionnalisation, que ce soit pour des expositions ou des projets futurs. Ils vous permettent de montrer à vos clients et utilisateurs l’évolution de votre parcours, en prouvant que vos œuvres sont protégées de manière sérieuse et professionnelle.

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